EDITORIAL
Profitant de la proximité du premier novembre nous avons décidé
de consacrer le dernier numéro de l’année aux monuments aux
morts et particulièrement aux œuvres du sculpteur stéphanois Alfred
Rochette (1890-1034) qui outre le monument qui orne la place
Fourneyron en a élaboré d’autres, comme que celui de Chaumont
que nous présentons dans cette revue….
Dès 1930, Alfred Rochette très affaibli par ses blessures de guerre
(il a été gazé en 1916) est dans l’impossibilité de sculpter les statues
du monument et fait alors appel à un jeune artiste qui poursuit ses
études à l’école des beaux-arts de notre ville Francesco Crémonèse
(1907-2022) pour réaliser la commande sous sa responsabilité.
Ce jeune sculpteur est l’auteur de la fameuse supercherie qui
a tenu en haleine le monde de la sculpture d’avant-guerre : la
découverte à proximité de Saint-Étienne d’une statue grecque connue
nationalement sous le nom de la VENUS DE BRIZET et attribuée
selon des « grands experts » de la statuaire antique à Phidias (490
avt JC- 431) considéré comme un des plus grands sculpteurs de
l’Antiquité.
Dans ce numéro, nous reviendrons donc sur le parcours de ce
sculpteur et peintre régional dont un de ses fils, Emmanuel défend
sa mémoire avec énergie et talent.
En cette fin d’année troublée par tant d’évènements aussi bien
nationaux qu’internationaux nous vous souhaitons quand même
une bonne et heureuse année 2025.
Christian Sigel
– Président d’Histoire & Patrimoine de Saint-Etienne –
– Rédacteur en chef de la revue « Histoire & Mémoire de Saint-Etienne » –